jeudi 13 septembre 2007

Jeudi, une semaine déjà...

Ce soir, ça fera une semaine que j'ai eu mon accident. Je vais de mieux en mieux. Hier soir, je suis sorti avec Régis lorsque Geneviève est partie travailler. Je me suis approché de la voiture et je me suis levé sur mes postérieurs, pour lui dire au revoir par la fenêtre. Elle a rigolé et elle a dit que je ne dois plus avoir trop mal aux côtes!
Ce
matin, j'ai voulu accompagner Geneviève faire 3 courses dans le quartier; elle a refusé. Elle a dit que c'est encore un peu trop tôt! Alors elle m'a laissé dans le jardin. Quand elle est revenue, je suis resté un peu près d'elle dans la maison.

Puis je suis
ressorti devant la maison. Je me suis installé devant la grille, pour faire la sieste. Au moins, si elle sort, elle ne pourra pas m'oublier!










Cet après-midi, nous sommes allés à la clinique vétérinaire pour un contrôle. Je n'étais pas très fier quand on a défait mon pansement... mais je me suis laissé faire avec gentillesse. La véto a été très contente de l'évolution de mon état: Belle plaie en voie de cicatrisation, plus trop de boiterie au bout d'une semaine...

Demain je vais à l'école de chiens guides pour évaluer mon traumatisme psychologique.


Et lundi matin, on a rendez-vous avec l'ostéopathe, près de Reims pour faire un état des lieux!


Bref, la vie va redevenir un peu plus active, parce que moi, je commence à m'ennuyer sérieusement!

mercredi 12 septembre 2007

On "avance" à grands pas!

Hier, mardi, Geneviève devait passer chez des amis déposer des affaires. Bien sûr, je l'ai accompagnée. ça m'a aéré les neurones!
Voiture, au calme chez les amis ert retour voiture. Le problème, maintenant, c'est que ma tête galope, que j'ai moins mal et que je m'ennuie à rester tout le temps à la maison! Alors Geneviève doit faire preuve d'imagination pour tromper mon ennui: me proposer des "distractions" qui ne me fatiguent pas et qui ne font pas travailler ma patte.
Les voitures sont de belles inventions, lorsqu'elles n'attaquent pas les petits chiens!

Hier soir, un ami est passé à la maison. Nous sommes sortis au caniveau lors de son départ. Les humains sont restés discuter un peu devant la maison. Lorsqu'il est parti, j'étais prêt à l'accompagner un petit bout de chemin.... Mais, Geneviève a dit "Non! Pas encore!"Tant pis!
Cette nuit, j'ai attaqué mon pansement. J'ai presque mis à nu la plaie de mon coussinet. Geneviève m'a entendue lorsqu'elle est allée se coucher, mais a décidé de ne pas batailler toute la nuit avec moi.
Mais ce matin, sitôt son petit déjeuner avalé, elle a refait mon pansement. Très coopératif, j'ai participé à mon bain de patte et je n'ai pas bronché pendant qu'elle manipulait mes doigts. Elle est très contente. Si la plaie n'est pas une beauté, pour le commun des mortel, pour une infirmière, elle est plutôt jolie, propre, en bonne voie de cicatrisation.
Geneviève a bien séché les plaies puis remis mes compresses et mes bandes. Et voilà une nouvelle chaussette pour 2 jours!
Ma gamelle, mes médicaments, puis un tour au caniveau. Là j'ai dédaigné mes 3 m² autorisés: j'ai besoin d'élargir mon horizon!
Je marche beaucoup mieux...
Alors Geneviève a fermé la maison, et nous avons fait un tour d'une centaine de mètres. J'aurais bien continué, mais elle a voulu faire demi-tour très vite. Quand même, j'étais content de renifler autre chose que le devant de la maison!

lundi 10 septembre 2007

La bête est solide!

Ce matin, avant le départ de Régis au travail, Geneviève a refait mon pansement. Ils m'ont installé sur la table. Moi qui d'habitude n'ai même pas le droit de poser mon nez dessus!

C'était pas la joie, car mon coussinet à vif est très douloureux dès que l'on retire le pansement, et plus encore, dès que l'on y touche! Heureusement que Régis était là pour m'aider à être courageux pendant que Geneviève faisait mon soin!
Mais c'est fait! Nous voilà tranquille pour 2 jours. Geneviève a mis une surbande pour pouvoir rénover l'extérieur du pansement si je le souille ou que je l'arrache.
Ce matin et cet après-midi, j'ai dormi, paressé, en regardant Geneviève vaquer, ranger les papiers.Pas bougé de la matinée.
Vers 15h30, alors que je faisais la sieste sur le balcon, j'ai entendu Geneviève se préparer, fermer son sac à dos... Je suis aussitôt rentré à la maison, et je me suis posté devant Geneviève: Pas question que tu partes sans moi cette fois!
Alors elle a accepté de m'emmener. Elle m'a proposé le caniveau... Mais non! ce n'est pas ce que je voulais. Quand elle a pris le chemin de la voiture, 10 mètres plus loin, j'étais tout content!
Dès qu'elle a ouvert la portière, je suis vite monté me coucher à ma place. En arrivant au lycée, elle m'a laissé dans la voiture, garée dans le parc devant le lycée.
Quand elle est revenue, je dormais tranquillement.
On est rentré à la maison.
Pas trop fatigant pour moi, mais ça m'a changé les idées!

dimanche 9 septembre 2007

Journée réparatrice


Ce matin, Geneviève s'est levée de bonne heure.




Vers 7h30, la maison était calme. Elle m'a emmené au caniveau.
Elle a trouvé que mes aplombs sont un peu meilleurs qu'hier soir. Je me tiens moins vouté.




Ensuite, elle m'a aidé à descendre dans le jardin. Je me suis installé dans mes framboisiers à prendre l'air et le soleil, pendant qu'elle vaquait près de moi. Je suis resté là, pendant 2 bonnes heures à me ressourcer et faire une sieste.
Puis Régis s'est levé et nous sommes remontés à la maison.
Toute la journée, je suis resté couché dans mon coin, ne me levant que sur invitation insistante de Geneviève pour aller faire mes besoins. Même lorsque du monde est passé par la maison, je n'ai pas bronché.

Au début du diner, je me suis rapproché de Geneviève pendant son repas: De là où j'étais, je ne pouvais pas la voir, et ça ne me plaisait pas!


Après le dîner, Geneviève a commencé à préparer mes médicaments.
Je me suis levé, ai commencé à la suivre dans la maison...



J'ai pris mon premier repas debout.








Puis, profitant de ce que j'étais levé, Geneviève m'a emmené au caniveau.











Au retour, j'ai commencé à manger mon pansement: ça gratte, là-dedans!

Geneviève m'a donné mon os, pour me changer les idées, alors je me suis vengé sur lui!



Mes humains sont contents: Mes progrès sont réels!

Une bonne nuit

La nuit a été calme à la maison.
A 2 ou 3 reprises, j'ai poussé un cri ou un gémissement en me mobilisant. Geneviève, qui ne dormait que d'un oeil s'est précipitée à mes côtés pour voir si tout allait bien...
Ce matin, au réveil, état toujours stationnaire, si ce n'est que la gêne respiratoire semble totalement résorbée, du moins avec le peu d'exercice que je fais. Je ne pourrais peut-être pas courir un 400 mètres avec mon pneumothorax... mais vu l'état de mes pattes, ce n'est pas encore d'actualité!
Mais ça viendra.

Geneviève a consolidé mon pansement à la patte. A force de le lécher un peu et de le grignoter, il s'effiloche. Et plus il s'effiloche, plus j'ai envie de tirer dessus!
En principe on le refera tous les 2 jours. Donc, Geneviève a décidé d'essayer de le faire durer jusqu'à demain!
J'ai repris le fil de mon traitement habituel: VitamineC, Oligo-éléments ne pourront que m'aider à me retaper plus vite. Et puis il y a des rites auxquels on s'est habitué. D'un côté c'est rassurant de retrouver ses petites habitudes.
Geneviève me propose souvent à boire dans une petite gamelle plate: de moi-même, je ne me lève pas pour aller boire. En tout cas pas assez.
Elle me donne ma gamelle couché. C'est plus confortable pour manger. Lorsque j'ai fini, je la prends dans ma gueule pour la donner à Geneviève, sans me lever... toujours une bonne occasion de grappiller quelques croquettes supplémentaires et de retrouver nos vieilles habitudes!